Certains parents sont séparés, mais ils sont incapables d'arrêter de se disputer et de trouver des raisons de retourner devant le juge au détriment des enfants.
Ces parents à haut risque de conflit pourront désormais avoir de l’aide avec un projet de «coordination parentale».
Me Sylvie Schirm, avocate spécialisée en droit de la famille, précise les paramètres de ce projet au micro de Marie-Claude Lavallée.
À priori, quelle est la distinction à faire entre «coordination parentale» et «médiation familiale», cette dernière existant déjà depuis un bon bout de temps?
«Ce sont deux choses très différentes. La coordination parentale - ou le coaching parental qui existe aussi -, c'est une personne qui va aider les parents à trouver des solutions à leurs différends. Ce n'est pas la médiation. La médiation est confidentielle. La médiation requiert une participation différente. Quand on parle de coaching ou coordination parentale, habituellement, il y a déjà des problématiques. Alors on essaie de trouver des solutions. On essaie d'amener les parents à trouver des solutions.
«Ici, qu'est-ce qu'on fait dans ce projet pilote? C'est qu'on va utiliser les services autant d'un juge que de la coordination parentale pour pouvoir tenter de trouver des solutions dans les cas de ce qu'on appelle, de hauts litiges, dont les parents sont retournés à la cour à plusieurs reprises, notamment pour une question de garde d'enfants.»
On écoute Me Sylvie Schirm...