Les négociations du secteur public ont abouti à des hypothèses d'ententes de principe aux tables sectorielles avec la plupart des syndicats, sauf celui de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) et de la Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).
S'il est possible de croire à une entente dans les prochains jours, il faudra toutefois régler, avec l'ensemble des syndicats, ce qu'on appelle communément «le salarial».
Selon Monique Jérôme-Forget, ex-présidente du Conseil du trésor et ex-ministre des Finances du Québec, «le nerf de la guerre, c'est clair que c'est l'argent».
Et, si on se souvient bien, la dernière fois que le gouvernement et les syndicats ont parlé de salaire, leurs positions étaient à des années-lumière... ou presque.
«L'écart entre les deux est très élevé. Alors là, c'est ça qui me trouble un peu, comment les centrales syndicales vont pouvoir aller vendre à leurs membres une augmentation par exemple de 17 %. À mon avis, ça va se terminer aux alentours de 17 ou 18 % d'augmentation, quelque chose comme ça...»