En cette période des fêtes, des milliers de Québécois vivent dans la précarité. Malheureusement, plusieurs organismes ont eu du mal à récolter des dons cette année.
Sommes-nous moins généreux qu'avant? C'est la question sur laquelle se penche, Karel Mayrand, PDG de la Fondation du Grand Montréal, dimanche, au micro de Jeffrey Subranni.
«La hausse du coût du logement, la hausse du coût des denrées alimentaires, tout ça a un impact très important sur les besoins. Donc les organismes comme les banques alimentaires voient leur clientèle exploser. Puis ces gens-là qui se retrouvent dans des banques alimentaires ont moins d'argent pour donner à des organismes. Donc on est un peu dans la tempête parfaite qu'on avait vécue en 2008-2009, quand il y avait eu la crise financière, et les gens avaient perdu leur emploi. Cette fois-ci, ce n’est pas tellement les pertes d'emplois que la hausse du coût de la vie.»
Écoutez-le discuter du vieillissement des donateurs qui pose aussi problème, car ces personnes ne sont pas remplacées par les cohortes plus jeunes...