La dernière ronde de négociations nocturnes entre la FSE-CSQ, qui représente 95 000 enseignants, et le Conseil du trésor a porté fruits et a mené à une proposition de règlement vendredi midi.
«C'est une bonne nouvelle, mais là, la balle est dans le camp des travailleuses et travailleurs qui devront voter, choisir, si ça fait leur affaire ou pas.»
Les négos entre le gouvernement et les employés de l'État ont entraîné de nombreux rebondissements. On se souvient de François Legault qui avait prévu un retour en classe lundi dernier et quelques jours plus tard, Bernard Drainville qui s'attendait à ce que son offre puisse mettre un terme à la grève.
Or, cette fois-ci, l'ex-chef syndical Jacques Létourneau estime qu'on est vraiment tout près.
«Ça veut dire que ça a négocié fort et ça veut dire qu'il doit y avoir quelque chose sur la table. Il y a quelque chose de concret à se mettre sous la dent.»
«Le fait que l'instance de la CSQ soit consultée cet après-midi, ça donne une bonne idée de la température de l'eau. Si, cet après-midi, on dit: "Non, ça ne passera pas auprès des membres", là ça ne va pas bien. On ne recommencerait pas nécessairement à la case départ, mais ça serait plus long, mais j'ai comme l'impression que ce sera adopté par l'instance.