Le cinéma québécois peut-il survivre sans aide gouvernementale?
C'est le sujet d'une discussion entre Catherine Beauchamp, Patrick Lagacé ainsi que Patrick Roy, distributeur d'Immina Films et la réalisatrice Léa Clermont-Dion.
Le gouvernement fédéral avait promis de bonifier le budget de Téléfilm Canada à hauteur de 50 millions de dollars annuellement. Or, lors de son plus récent énoncé économique, la somme n'apparaît plus, laissant craindre le pire pour l'industrie cinématographique d'ici.
«Je vous dirais que la culture en général, au Québec, si on parle de cinéma, de télé, s'il n'y a pas d'aide gouvernementale, il n'y a pas de culture parce qu'on est un petit territoire. Et cette aide-là, elle est essentielle. Et économiquement, on contribue avec tout ça à l'économie du Québec.»
«Dans un contexte d'impérialisme culturel, des GAFAM, des Netflix de ce monde, on se fait manger, je trouve. C'est-à-dire, est-ce qu'on peut exister dans ce monde-là où on est en train de s'effacer?»