Ce sont les avancées technologiques, notamment dans le domaine de la biologie judiciaire, qui ont permis d'identifier et d'arrêter Réal Courtemanche et de l'accuser pour le meurtre de Marie-Chantale Desjardins commis 30 ans plus tôt.
L'ancien directeur général adjoint à la Sûreté du Québec, Marcel Savard, explique mercredi, au micro de Louis Lacroix, comment ces avancées contribuent à la résolution d'anciennes enquêtes.
«Les exhibits qu'on a saisis il y a 30 ans n’avaient certainement pas toutes les possibilités de donner de l'information qu'elles ont aujourd'hui. Ce qu'on avait recueilli des fluides, des morceaux de peau, des ongles, on les a toujours. Maintenant, l'objectif était d'inscrire les 600 dossiers non résolus dans le site web auquel le public a accès. Donc, on reprend chacun des dossiers. Un enquêteur est assigné, il analyse et il regarde s'il y a une possibilité de faire de nouvelles analyses judiciaires et légales.»