Les grèves des employés du secteur public se poursuivent au Québec, tout comme les négociations.
À ce sujet, l'animateur Patrick Lagacé fait le point avec François Enault, 1er vice-président de la CSN (Confédération des syndicats nationaux) responsable des négociations.
Pourquoi les prochains jours sont cruciaux pour les négociations?
«Il faut que les tables sectorielles avancent. Il faut que nos gens aux tables sectorielles puissent commencer à dégager du mouvement pour être capables de régler les éléments de conditions de travail qui ne sont pas réglés présentement, parce qu'on a travaillé beaucoup plus souvent sur des priorités du gouvernement que sur certaines demandes de nos membres.»
«Mais il y a également toute notre table centrale. C'est clair qu'il y a tout un jeu de faire avancer tout le monde en même temps. On ne peut pas régler toute la table centrale, si les sectorielles ne sont pas réglés, mais minimalement, à la table centrale, on rentre dans l'entonnoir».
Et quelle est la différence entre les tables sectorielles et la table centrale?
«L'ensemble des fédérations chez nous, soit en santé, en éducation, les professionnels du soutien scolaire ont des tables sectorielles où on discute beaucoup plus des problèmes au quotidien de nos membres, donc en santé, en santé et sécurité au travail, les horaires de travail, etc.
«Et, à la table centrale, on parle vraiment des aspects plus monétaires généralement. Donc, le salaire, les primes, les droits parentaux, les assurances.»
On écoute François Enault...