La situation est difficile dans les salles d'urgences du Québec. Les taux d'occupations dépassant les 100% ne sont pas rares.
Écoutez l'entrevue de Louis Lacroix avec Gilbert Boucher, président de l'Association des spécialistes en médecine d'urgence du Québec.
Les patients peuvent néanmoins s'attendre à recevoir des soins en cas de besoin.
«Si vous venez, vous avez une condition urgente et sévère, on va vous trouver une place. Ce n'est pas toujours facile, on n'a pas toujours des civières, on n'a pas toujours des moniteurs, mais ça va être le branle-bas de combat», explique Gilbert Boucher.
Le ministère de la Santé enquête sur la mort de deux patients survenue à l'Hôpital Anna-Laberge au cours des derniers jours. Le taux d'occupation à l'urgence était de 196% encore mercredi matin.
«Malgré la visite du ministre Christian Dubé, malgré toutes les choses qui peuvent être faites, ce n'est pas facile. On manque de personnel. Ce n'est jamais facile non plus de changer les choses quand on est dans des crises, mais par contre, il faut trouver des solutions, parce qu'en ce moment, nos équipes sur le terrain travaillent d'arrache-pied et on ne suffit pas à la tâche», ajoute Gilbert Boucher.