Alors que la grève des enseignements de la FAE et l’Alliance des professeurs de Montréal continue, un juge de la Cour supérieure a ordonné aux grévistes d’arrêter de manifester sur les terrains du centre de services scolaire de Montréal à la suite d’incidents rapportés entre les piqueteurs et des travailleurs de la construction qui travaillent dans les écoles.
Écoutez Catherine Beauvais-St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal au micro de l’animateur Louis Lacroix.
Cette dernière explique qu’elle ne comprend pas pourquoi le centre de service scolaire de Montréal s'est senti obligé d'aller devant la Cour supérieure.
«C’est le seul centre de service scolaire actuellement qui agit de la sorte. On est devant les établissements, on fait du bruit, on se fait voir et voilà, c'est notre travail de gréviste. Ce qui semble avoir peut-être particulièrement dérangé le centre de service, c'est qu'on empêchait les autres travailleurs de rentrer, ce qui est quand même un classique. C'est ce que maintenant, on doit arrêter de faire. Mais les profs sont toujours dans la rue, les enseignantes ne sont devant les écoles, il me semble. Le service a décidé de nous mettre à la rue justement, donc qu'on ne puisse plus être sur les terrains des écoles.»