Une nouvelle expression s’est ajoutée samedi à l’importante liste du vocabulaire non parlementaire de l’Assemblée nationale. Ce sont les propos «exploiter les femmes», prononcés par la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie, cette semaine.
Pourquoi ces paroles méritent-elles ce traitement? C'est la question sur laquelle se penche Philippe Léger, dimanche, à l'émission Même le week-end.
«Christine Labrie parlait des négociations entre les syndicats et le gouvernement. Puis elle disait essentiellement que le gouvernement participait à une violence économique envers les femmes parce qu'elle refusait de donner un salaire qui, grosso modo, égalait ou dépassait l'inflation. La présidente de l'Assemblée nationale, Nathalie Roy, a pensé que ces propos ne méritaient pas d'être nommés au Salon bleu. C'est sur que je trouve ça un peu violent de dire quelque chose du genre, mais est-ce que ça mérite d'être un propos non parlementaire?»
Il ajoute que Christine Labrie et Gabriel Nadeau-Dubois ont fait une publication sur les réseaux sociaux en disant que même si ces propos-là ne seront plus permis au Salon bleu, ils continueront de le penser à Québec solidaire.