Les chauffeurs d’autobus scolaires pourraient subir les effets collatéraux de la grève des enseignants, et dans certains cas perdre leur emploi.
Écoutez Stéphane Lefebvre, président du CA de la Fédération des transporteurs par autobus, présenter vendredi, au micro de Louis Lacroix, les impacts de cette grève sur ces travailleurs.
«La grande majorité des contrats de transport scolaire au Québec prévoient des clauses en cas d'arrêt qui ne sont pas du ressort des transporteurs. Par exemple, pour la grève externe qui nous touche actuellement, nos aux contrats sont maintenues pour les cinq premiers jours à 90 % de leur valeur. Mais par la suite, il peut y avoir des petites disparités, mais on tombe à 50 % des revenus, ce qui ne permet pas normalement de continuer à rémunérer nos équipes de travail, ce qui amène une certaine précarité et des conséquences très importantes.»