Essence ou électrique? La voiture est-elle devenue un poids pour le budget familial?
Écoutez Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau aborder cette question au micro de Louis Lacroix à l'occasion de la Commission Normandeau-Ferrandez.
De son côté, Luc rapporte que la classe moyenne consacrait autrefois 10% de son revenu mensuel brut à la voiture alors qu’aujourd’hui, c’est environ 20%.
«Donc tout a augmenté et on s'en est fait passer une petite vite. On parle des pétrolières en disant les pétrolières se graisses au passage et pas à peu près, on voit le profit des pétrolières. Mais au passage, les constructeurs automobiles ont réussi deux ou trois affaires. Premièrement, une augmentation des marges de profit, mais surtout une augmentation du nombre de véhicules de luxe. Pourquoi? Il y a de moins en moins de véhicules à bas prix. Parce que pendant la pandémie, ils se sont rendu compte qu’il y avait une pénurie, puis il leur restait des voitures beaucoup plus chères et elles se sont vendues. Alors là, ils ont compris que le consommateur était prêt à payer.»
Pour Nathalie, cela représente une dépense énorme, mais elle ne serait pas prête à se départir de son automobile.
«Je me demande aujourd'hui au Québec, si on peut encore dire, sans se faire traiter de tous les noms et de qualificatifs inimaginables, est-ce qu'on peut encore dire: “Je l'aime mon char?” Oui, je l'aime, mon char. Moi, je dis ce matin que je l'aime mon char. Il me rend bien des services dans ma vie.»