La Ville de Montréal déboursera 715 millions l’an prochain pour le transport collectif en général, une augmentation de 48 millions par rapport à 2023.
Dans l’attente du cadre budgétaire de l’ARTM qui permettra de préciser les revenus des opérateurs, la STM s’attend à traîner un manque à gagner d'environ 35,6 millions de dollars pour 2024.
Écoutez le président du conseil d’administration de la STM, Éric Alan Caldwell, aborder au micro de Louis Lacroix les prévisions d'abolition de 120 postes et de réduction de dépenses de 50 millions de dollars afin d'éviter que le service aux usagers soit directement affecté.
«On a présenté un budget avec une augmentation de nos revenus à quatre pour cent, il était à sept pour cent l'an passé. Il y a un effort qui a été fait justement pour faire des réductions de coûts. Mais malgré ça, il nous reste un défi de 36 millions et c'est la pointe de l'iceberg... le vrai déficit structurel du financement du transport collectif est sur l'argent que reçoit l'ARTM dans la région métropolitaine. [...] Moi je m'inquiète au Québec qu'on ait un discours qui est: "le transport collectif, c'est un déficit et c'est aux villes de se le payer".»