Valérie Plante réclame à Québec de l’argent pour davantage de logements, pour une meilleure transition énergétique, davantage transport collectif, l'itinérance et l'achat de terrains à protéger. En «quémandant» pour tout, est-ce qu’elle se tire dans le pied?
Écoutez Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau aborder la question lundi matin au micro de Louis Lacroix à l'occasion de la Commission Normandeau-Ferrandez.
Selon Luc, la ville ne pourra engendrer de déficit donc devra couper dans ses services et éventuellement ça fera vraiment mal. Idéalement, la Ville aurait su augmenter ses entrées d'argent auparavant.
«La grosse erreur, c'est de ne pas avoir augmenté les taxes quand la valeur des immeubles augmentait à mort!»
Pour Nathalie, elle reconnaît que ça prend beaucoup de courage politique, mais qu'il n'y a pas d'autres solutions que de couper dans les services, alors que la mairesse devra gérer une décroissance.
«À défaut de lever de nouvelles taxes, moi j'aurais tendance à privilégier la prestation de services dits essentiels»