Après les révélations du Bureau d'enquête sur les frais de voyage et de représentations de l'Office de consultation publique de Montréal (l’OPCM), l'ex-présidente Dominique Ollivier doit-elle démissionner de son poste de vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal?
Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau se penchent sur la question, mardi, au micro de Paul Arcand, lors de la Commission Normandeau-Ferrandez.
«Les chiffres ce n’est pas énorme : 17 800$ de restaurants en quatre ans. Ce sont les voyages, moi, qui m'énervent. Mission Mozambique 23 000$, la mission Paris-Lyon-Strasbourg, 11 000$. Il y en avait pour 50 000$ par année. C'est l'image, c'est les deux mains dans l'assiette à bonbons. Ce qui est fatigant, c'est que ce n’était pas un groupe de consultation, pas une banque, pas une officine du pouvoir. Puis là, toutes les lignes de défense de la présidente sont des réponses de panique et qui ne tiennent pas la route.»
«Je dois souligner l'audace de madame Olivier de défendre l'indéfendable. Je vous prédis cependant qu'elle va demeurer en poste, répond Nathalie Normandeau.
«La mairesse de Montréal l'a défendu publiquement sur ses réseaux sociaux. Par contre, une qui est sur le gril, c'est Isabelle Beaulieu. D'ailleurs, la mairesse a déjà procédé à une certaine forme de désaveu à l'endroit de la présidente actuelle de l'Office de consultation publique de Montréal. Elle a mandaté la vérificatrice générale de la Ville d'enquêter sur ces fameuses dépenses. Et, deuxièmement, Isabelle Beaulieu sera convoquée par la Commission de la présidence du Conseil municipal pour rendre des comptes.»
«La question aujourd'hui, madame la mairesse, c’est: est-ce possible pour vous de rendre public le rapport. Deuxièmement, lorsque Dominique Ollivier dit à ton micro Paul, je suis restée à l'intérieur de ce qui était permis. Ok, mais qu'est-ce qui était permis alors?»