Les neuf syndicats affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) ont voté en faveur de la tenue d’une grève générale illimitée à exercer à partir du 23 novembre, puisque les pourparlers aux tables de négociation ne sont pas concluants.
Écoutez Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui représente 65 500 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, expliquer à Paul Arcand les demandes des enseignants.
Cette grève ne sera donc pas graduelle.
«C'est le choix que les gens ont fait en assemblée générale au printemps, quand on a commencé à discuter de tout ça», dit-elle.
«À chaque négo, on regarde un peu les moyens qui sont devant nous. Le contexte, c'est ce qu'on veut faire. Et cette fois-ci, le message que les profs nous ont envoyé très fermement, c'était leur détermination à faire comprendre au gouvernement que les limites ont été franchies en éducation, qu'il va falloir que les reculs qu'on vit cessent et le mandat qu'ils nous ont donné, c'est d'aller vers des mandats de grève générale illimitée qui n'auraient pas de demi-mesure pour cette négociation. Donc, c'est le mandat qu'on a et c'est le mandat qu'on compte appliquer le 23 novembre.»