Le Groupe TVA a annoncé jeudi la mise à pied de 547 employés, soit 31% de son effectif. Le modèle d’affaires de la télévision traditionnelle est bouleversé, c'est d'ailleurs ce qui justifie ces changements dans le paysage médiatique.
Écoutez Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien, qui réagit au micro de Paul Arcand aux coupures massives annoncées chez Groupe TVA.
La ministre explique en quoi le CRTC peut intervenir dans ce genre de situation.
«Au printemps dernier, on a modernisé la loi de la radiodiffusion, donc la loi qui encadre tout le secteur audiovisuel pour inclure les plateformes numériques», dit-elle.
«La phase dans laquelle on s'en va, c'est du côté de la réglementation qui va se faire par le CRTC. Et c'est là qu'on va voir de quelle façon va s'incarner les volontés du gouvernement de voir les géants du web, les plateformes numériques investir dans le contenu canadien d'une part, et d'autre part, de lui faire une place et de promouvoir le contenu de nos artisans québécois, canadiens sur les plateformes. Et c'est là qu'on va vraiment voir les avantages de cette loi-là, d'un point de vue monétaire, mais aussi d'un point de vue de capacité de découvrir des contenus par les gens au Québec et au Canada.»
«On est dans une période où on discute avec Google pour trouver un terrain d'entente. D'ici le mois de décembre, ça devrait être réglé. De l'autre côté, on a tout ce qui concerne le secteur de l'audiovisuel. Donc avant, c'était la télévision et la radio. C'était réglementé par le CRTC, qui déterminait quelles étaient les conditions de licence pour TVA, pour Radio-Canada, pour Télé-Québec, pour tous, tous nos diffuseurs. Maintenant, on a modernisé la loi pour inclure la notion des plateformes en ligne.»