Dimanche, le quotidien La Presse a publié un dossier sur la qualité des services publics. A-t-on raison de questionner leur qualité?
Écoutez Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau aborder cette question au micro de Paul Arcand à l'occasion de la Commission Normandeau-Ferrandez.
Pour Nathalie, cela représente l'un des enjeux les plus importants des négociations du secteur public.
«Depuis quelques années, l'État entretient des relations plutôt tendues avec ses citoyens, le vieillissement de la population aidant, la pénurie de main-d'œuvre aidante, on se rend compte qu'il y a des services qui sont de plus en plus hypothéqués.»
De son côté, Luc estime qu'il est dommage qu'on ait aucun tableau de bord de l'efficacité des services publics.
«La pénurie de main-d’œuvre s’est généralisée dans certains secteurs et s’est généralisé dans un domaine en particulier: tous les métiers à pied d’œuvre. J’en reviens pas que ce ne soit pas dans les négociations collectives. Les infirmières, les policiers, les chauffeurs d’autobus, les techniciennes en travail social, les enseignantes, les éducatrices, etc. Tous ceux qui doivent être au poste tous les jours, ils n’ont pas le droit de changer leur horaire, il faut qu’ils se déplacent.»