Un ouragan de catégorie 5 a frappé Acapulco au Mexique cette semaine. Les images qui circulent montrent des bâtiments et des hôtels détruits et des épiceries vides. On manque toujours d’eau et d’électricité sur place, et pour ceux qui ont des proches là-bas, la communication est très difficile.
Écoutez Martine Letarte, journaliste qui vit la moitié de l’année à Acapulco, décrire la situation au micro de l’animateur Jérémie Rainville.
«Les communications sont encore coupées, dit-elle. Il y a des gens qui réussissent à avoir un petit moment d'Internet, ils s'approchent des petits camions dans la rue pour recharger leurs cellulaires ou y avoir accès. Mais nous, on n'a pas réussi à parler encore avec les parents de mon conjoint. Il n'y a vraiment pas beaucoup de communications qui sortent encore de la population en général.»
Elle ajoute que ce sont en fait les citoyens qui donnent des nouvelles, plus que les autorités, selon elle.
27 décès seraient rapportés.
«Les gens là-bas sont très fâchés. Je ne pense pas qu'ils sont au courant de ces 27 morts-là. Moi, en tout cas, mon conjoint regarde beaucoup les médias sociaux et on voit beaucoup de corps dans les rues avec des morceaux de plastique par-dessus. [...] Les gens sont abandonnés à eux-mêmes, ils n'ont pas d'aide, pour nous, c'est inconcevable. Ils n'ont pas vu le maire, la mairesse, la gouverneure. Le président est arrivé en jeep, puis il est resté pris dans la bouette, puis il est reparti. Ils ne savent pas vers qui se tourner. Ils n'ont pas de distribution d'eau, d'aliments.»