À l'occasion de sa chronique mercredi matin au micro de Paul Arcand, Catherine Brisson aborde le premier spectacle solo de l'humoriste Matthieu Pepper, intitulé En attendant la fête au village.
En rodage depuis le printemps, celui qui a été nommé la découverte de l’année au dernier Gala Les Olivier, offre un débit intéressant et qui fonctionne selon la chroniqueuse, alors que même si elle n'a pas ri sans arrêt et à gorge déployée tout au long de la soirée, la chroniqueuse souligne qu'elle a tout de même passé une belle soirée qui, en rétrospective, l'a rendu de bonne humeur.
«C'est un gars qui est très sympathique. Si vous l'avez déjà vu à la télé, il a toujours un petit rire, une petite blague. C'est celui qu'on a envie d'avoir comme ami et il a écrit le spectacle en le voulant le plus vrai possible. Donc il nous parle beaucoup, beaucoup de sa vie. Vous allez me dire: "c'est pas mal comme ça pour tous les humoristes», mais il se confie sur certaines de ses failles, ne se gêne pas pour se moquer beaucoup de lui-même durant le spectacle, même quand c'est des situations assez gênantes.»
«Ce n’est pas un spectacle ou tu as un rire aux 15 secondes. On n'est pas là-dedans. Mathieu Pepper prend le temps de mètre la table, d’expliquer les situations, fait des pauses ce qui est loin d’être négatif. J’ai eu plus de sourires que de rires francs. Je m’attendais peut-être à rire davantage, mais le succès d’un spectacle d’humour, c’est de se réveiller le lendemain matin et de se rappeler des moments de la soirée et ça te rend de bonne humeur. Eh bien c’est aussi ça et c’est réussi! »