Les premiers convois - une vingtaine de camions - sont entrés dans la bande de Gaza, samedi, pour y amener de l'aide humanitaire.
Le journaliste indépendant en Israël, Théophile Simon, brosse le portrait de la situation à l'émission Même le week-end. Il souligne que la question de l'aide humanitaire apportée dans la bande de Gaza fait toujours l'objet de négociations.
«Israël veut limiter le nombre de camions qui passent à une vingtaine par jour. L'Égypte en demande une centaine, tout comme les autorités internationales, l'ONU par exemple. Donc, il va y avoir un bras de fer maintenant sur le nombre de camions. Israël a les moyens de faire valoir son point de vue. Si elle décide qu'il y a trop de camions qui rentrent, elle peut évidemment faire une menace sécuritaire sur ces convois. Donc ce sera vraiment l'objet de négociations dans les prochains jours.»
Le journaliste se penche également sur l'attaque terrestre potentielle d'Israël, qui donne lieu à «des divergences dans l'État-major».
«La question que tout le monde se pose ici en Israël: c'est pour quand, et [quelle sera] l'ampleur de l'invasion qui doit avoir lieu.»
Écoutez-le discuter du ministre de la Défense qui a proposé une invasion frontale massive et des États-Unis qui sont opposés à une invasion extrêmement lourde...
