Est-ce que c'est la responsabilité du gouvernement d'éponger les déficits des sociétés de transport?
Écoutez Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez aborder le financement du transport en commun, au micro de l’animateur Paul Arcand.
Selon Luc Ferrandez, on devrait imposer une nouvelle taxe aux Québécois afin d'éponger les déficits des sociétés de transport.
«Tu prends les Québécois un par un, tu les renverses à l’envers et tu les shakes. Est-ce qu’il leur reste de l’argent?»
«Tu sais qu'il y en a beaucoup d'argent dans les poches des Québécois», dit-il.
«On prend notre retraite plus tôt, on travaille moins de jours par semaine, moins d'heures par semaine. Ce n'est pas parce qu'on est pauvre, ça, c’est un choix. La deuxième chose qui témoigne du fait qu'on a beaucoup d'argent dans nos poches, c'est l'inflation. Il y a plus d'inflation ici qu'ailleurs au Canada. À un moment donné, tu vas à l'école, il faut que ça serve à quelque chose.»
De son côté, Nathalie Normandeau souhaite qu’on établisse des règles claires pour le financement.
«Soit on accepte que l'État, les contribuables que nous sommes, on paye pour assurer le financement, on compte les déficits et on assure le financement des sociétés de transport en partie. Ou l'autre choix qu'on fait, c'est de dire, écoutez, ce n'est pas au contribuable de payer pour les déficits des sociétés de transport, puis on va vivre avec les conséquences, on va vivre avec les conséquences.»