Les frais de scolarité pour les étudiants canadiens hors Québec qui fréquentent une université anglophone d'ici seront dorénavant beaucoup plus élevés.
Selon le chroniqueur Philippe Léger, la nouvelle règle imposée par Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur, est un pas dans la bonne direction, mais ce n’est pas suffisant.
Celle-ci a affirmé à l’animateur Luc Ferrandez, lors d’une entrevue accordée le 13 octobre, que l’objectif est de rééquilibrer le réseau universitaire.
Elle soulignait que les universités anglophones sont grandement avantagées par la structure financière actuelle.
À titre indicatif, l’Université McGill a touché 166 millions de dollars en 2022 grâce aux étudiants étrangers, tandis que l’Université Concordia a récolté 102 millions $. L’Université du Québec à Montréal, elle, n’a amassé que 12,8 millions $.
Environ 32 000 personnes viennent annuellement étudier au Québec en provenance des autres provinces canadiennes. Bien entendu, les trois universités anglophones québécoises craignent de perdre des étudiants et des revenus.
Écoutez l’intégralité de la discussion avec l’animateur Luc Ferrandez.