À l’occasion de sa chronique vendredi matin au micro de Paul Arcand, Jean-François Lépine aborde les dernières nouvelles du conflit israélo-palestinien, alors que l’on se questionne à savoir jusqu’où Israël est prêt à aller pour éliminer les racines du Hamas.
Il souligne qu'il sera très difficile de sauver les otages dans un contexte où ils seront presque impossibles à distinguer lors de l'offensive terrestre dans un contexte ou l'on demande à un million de civils de quitter le nord de la bande de Gaza vers le sud.
«Qu’est-ce que ça veut dire demander à un million de gens de partir en 24 heures? On peut l’imaginer... Il y a déjà 300 000 personnes à Gaza qui ont dû quitter ou dont les maisons ont été détruites et qui sont déjà réfugiées à même ce territoire-là qui est un territoire où la densité de la population est énorme!»
On aborde la question du leadership des deux côtés, alors que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a perdu beaucoup de crédibilité, que l’Autorité palestinienne avec laquelle Israël discute est silencieuse depuis le début de ce nouveau chapitre du conflit et que personne n’a de contact avec le Hamas.
Et compte tenu de ce contexte, est-ce qu'on pourra en ressortir quelque chose de positif au travers de ces massacres de civils israéliens et de ce qui s’en vient pour les civils palestiniens?
«Il faut trouver une solution. On est arrivé à un point d'horreur [...] que peut être les Israéliens vont se rendre compte, et aussi les Palestiniens qu'il faut régler une fois pour toutes ce problème interne plutôt que de se tourner vers l'extérieur pour qu'il y ait quelque chose qui sorte de cette horreur-là et changer les choses.»