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Une citoyenne iranienne au micro de Paul Arcand

«Arrêtée, emprisonnée, torturée et l'exécution; c'est toujours ça»

«Arrêtée, emprisonnée, torturée et l'exécution; c'est toujours ça»
Paul Arcand / Cogeco Média

Tous ceux qui ont conscience de la répression auprès des femmes se souviennent de l'histoire de Mahsa Amini et du 16 septembre 2022. Cette jeune femme, une étudiante iranienne d'origine kurde de 22 ans est décédée en détention, trois jours après avoir été arrêtée à cause de son habillement en Iran.

L’automne dernier a été marqué par d’importantes manifestations en Iran à la suite de sa mort aux mains de la police de la moralité.

Jeudi matin, Paul Arcand s'entretient avec une citoyenne iranienne présentement à Montréal qui a participé à ces manifestations, qui se terminaient la plupart du temps par des attaques violentes des forces du gouvernement. 

«Toutes les manifestations qui visaient d'abord à dénoncer les agissements de la police se sont très, très vite transformées en protestation contre le régime des mollahs au pouvoir depuis 44 ans. [...] Depuis que je suis petite, j'ai 56 ans. Depuis que je suis petite, on s'est fait arrêter tout le temps pour notre tenue, pour ne pas respecter le hijab. Mais déjà, il y avait toujours des révolutions. Il y a dix ans, il y a quatre ans, il y a deux ans, on avait beaucoup des prisonniers politiques.»

Un an plus tard...

Un an après la grande révolte du peuple, des femmes iraniennes en particulier, narguant dans la rue la police religieuse, a généré une répression violente de la part du gouvernement iranien.

La grande question que posait Paul Arcand à Pantea, jeudi matin, c'est: «Qu'a-t-elle vu dans les rues de la capitale iranienne à l'époque et comment les choses ont évolué en Iran?»

«C'était vraiment un champ de bataille. Les gens s'échappaient et se dispersaient à gauche et à droite, puis tout le monde était sur l'adrénaline. [...] On courait, puis des fois on s'échappait et on se dispersait. Et moi j'ai compris que je ne pouvais pas courir comme eux. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas tenir leur cadence.»

Pantea confirme que la police religieuse continue de vouloir faire la leçon aux femmes en Iran. Ça lui est arrivé lors d'une intervention.

«On va te donner une leçon, toi, que tu ne vas jamais oublier. Là, j'ai commencé à paniquer. Le thème, c'est ça en Iran, le thème, vraiment, c'est: arrêtée, emprisonnée, torturée. Et l'exécution. C'est toujours ça», conclue-t-elle au micro de Paul Arcand.

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