Selon une étude menée par des chercheurs canadiens et américains, un enfant sur cinq sera signalé à la DPJ au Québec.
Basée sur les données des 17 dernières années, l’étude confirme qu’un enfant sur dix sera pris en charge par les services sociaux.
La journaliste de La Presse, Katia Gagnon, explique que s'il y avait de la prévention, surtout en milieu défavorisé, le nombre de cas de la DPJ serait moins important.
«Il y a 50% des cas où c'est de la négligence. Donc, ce sont des parents qui pour toutes sortes de raisons ou un ensemble de raisons, ne sont pas capables de bien s'occuper de leur enfant à tel point que les besoins de base de l’enfant ne sont pas rencontrés. Ce sont ces cas-là qui pourraient aller ailleurs s'ils étaient pris en charge plus tôt, si on avait plus de services de prévention, de dépistage. [...] Il faut une première ligne efficace. C'est comme si on n’est jamais capables de faire ça au Québec, on n'est jamais capables de concrétiser ça, donc ça continue.»