Alors que Loto-Québec n'a pas eu le choix d'abandonner son projet d’un salon de jeux au centre-ville, Paul Arcand se demande s'il s'agit d'une bonne ou d'une mauvaise nouvelle?
À l'occasion de la Commission Normandeau-Ferrandez, nos deux chroniqueurs offrent leur point de vue sur le sujet.
Pour Nathalie Normandeau, c'est une bonne nouvelle, car elle estime que ce genre de projet n'est pas un projet de société. Premièrement parce que la mairesse n'était pas vraiment chaude à l'idée et ensuite parce que la direction de Santé publique Montréal et celle du Québec n'étaient pas favorable à ce projet.
Elle s'étonne toutefois que le chef de la direction de Loto-Québec dise encore que, malgré tout, il s'agit d'un bon projet.
«Moi, je trouvais que c'est un projet qui semblait servir les intérêts du groupe CH avant la santé publique...»
De son côté, Luc Ferrandez estime que d'associer les Canadiens à un casino était une «excellente» façon de permettre aux gens de «perdre leur paie».
«Moi, je trouve qu'il était mal présenté... deux avis contre lui le projet. Et le premier avis stipule que le positionnement est dans un endroit où il y a énormément de passage, donc beaucoup, beaucoup de nouvelles personnes qui arrivent et en particulier des gens qui viennent pour voir du hockey, qui ne viennent pas nécessairement pour jouer et là, seraient attirés par cette offre de services et qui pourraient jouer. Et c'est ce que la santé publique veut absolument éviter, c'est qu'il y ait de nouveaux joueurs.»
Il explique toutefois qu'à l'origine, le Casino de Montréal devait être au centre-ville, mais que ça a été déplacé sur l'île pour éviter le jeu compulsif chez les travailleurs pendant les heures de travail.