À l’occasion de sa chronique mercredi matin au micro de Paul Arcand, Jonathan Trudeau aborde la rentrée parlementaire à Québec, qui a été marquée davantage par ce qu’il s’est passé à l’extérieur du Salon Bleu, comme l’histoire des toilettes mixtes, des propos de Paul St-Pierre Plamondon et des enjeux entourant Québec solidaire et Meta, que ce qui s’est réellement déroulé en chambre.
«Ceux qui vont faire des rapprochements avec les conservateurs [...] un instant! Je pense qu'au-delà de l'emploi du terme, la gauche radicale où il a peut-être été un petit peu trop loin, certains diront. Il reste que le discours de Paul St-Pierre Plamondon sur ces sujets-là, qui sont sensibles: si c'est balancé, si c'est nuancé, ce n'est pas démagogue, je pense que ça va rejoindre quand même pas mal de gens qui se posent des questions sur ces enjeux-là [...] Ils ont peur d’être étiquetés comme Duhaime et Poilievre, mais ils ne devraient pas avoir peur.»
Il revient sur les propos de Gabriel Nadeau-Dubois qui a tenu à expliquer que l'achat de publicité sur Facebook n’a aucune incidence sur la finalité de Meta, que c’est plutôt une mesure symbolique. Jonathan Trudeau trouve qu’il ne fait aucun sens que le parti tienne un tel double discours.
«Justin Trudeau est enfin de retour au Canada, mais n’est pas au bout de ses peines» -Jonathan Trudeau
Jonathan aborde aussi les réunions du caucus libéral qui auront lieu mercredi et jeudi à Ottawa alors que Justin Trudeau risque de passer un mauvais quart d’heure. Est-ce que ce sera assez pour remettre en question son avenir politique à la tête du parti? Une chose est certaine selon le chroniqueur, ce sera le caucus le plus difficile pour le premier ministre depuis son arrivée à la tête du parti.
Il commente enfin la décision de Valérie Plante de confirmer mercredi l’interdiction des voitures sur le chemin Camilien-Houde.