Après nos frigos et nos ordinateurs, saviez-vous que nos voitures sont aussi programmées pour avoir une fin de vie plus rapide?
Le 1er juin 2023, le ministre de la Justice a présenté le projet de loi 29 qui vise à protéger les consommateurs contre l’obsolescence programmée et à favoriser la durabilité, la réparabilité et l’entretien des biens proposant des modifications à la Loi sur la protection du consommateur.
En plus d’interdire le commerce d’un bien dont l’obsolescence est programmée, le projet de loi introduit une garantie légale de bon fonctionnement pour certains biens neufs couramment utilisés.
Jean-François Champagne, président-directeur général de l’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA Canada) a d’ailleurs écrit une lettre ouverte dans le Journal de Montréal pour dénoncer l’obsolescence programmée et la pertinence du projet de loi 29.
Il en discute d’ailleurs avec l’animatrice Nathalie Normandeau, mardi.
«Les véhicules achetés aujourd’hui sont des ordinateurs sur roues. Ils sont fabriqués avec des composantes complexes interconnectées. Pour en assurer l’entretien et la réparation à long terme, il faut avoir l’information nécessaire. Actuellement, rien n’est garanti. Heureusement, le projet de loi 29 va favoriser la durabilité, la réparabilité des biens. C’est une chance de garder nos voitures plus longtemps.»
Selon le Larousse, l’obsolescence programmée est un ensemble de techniques destinées à réduire, lors de la conception d’un produit, sa durée de vie ou d’utilisation, afin d’amener le consommateur à le remplacer plus fréquemment.
Le parc automobile au Québec renferme 5,2 millions de voitures.