Les dirigeants du Front commun intersyndical du secteur public souhaitent obtenir un mandat de grève générale illimitée.
Le Front, qui réunit la CSQ, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), ne parvient toujours pas à s’entendre avec le gouvernement du Québec.
Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ainsi que Monique Jérôme-Forget, qui a été présidente du Conseil du trésor dans le cabinet de Jean Charest durant 5 ans, commente la situation.
«Personne n'a le goût de faire la grève. On va consulter les membres. Mais cette grève générale pourrait être à la hauteur des besoins et du mécontentement de nos collègues. [...] Le gouvernement brandit rapidement le bâton [la menace] de la capacité des Québécois. Pourtant, il faut surtout parler de la capacité de recevoir des services. C’est ce qui est mis à mal.»
«À l’époque, j’ai même dû passer une loi spéciale pour les hôpitaux. Je devais régler l’équité salariale. C’est un climat désagréable, qui nuit aux bonnes relations. Ça crée des frustrations.»