Alors que les postes vacants sont nombreux dans le secteur de la construction, des voix s'élèvent pour que des formations accélérées soient mises en place.
Selon Luc Ferrandez, non seulement ses formations accélérées sont nécessaires, mais on doit surtout s'assurer qu'elles soient ouvertes aux immigrants qui sont très peu représentés dans le secteur.
Il souligne que le problème est surtout lié à l'incompétence du système.
Pour Nathalie Normandeau, l'idée est fort intéressante car on pourrait ainsi moderniser toute la loi-R20 et ainsi embaucher une grande quantité de travailleurs qui sont actuellement absents.
«C'est tellement un secteur qui est fermé que j'ai bien hâte de voir la direction que prendra le ministre Jean Boulet.»
Elle souligne toutefois que des aménagements devraient être faits en matière de reconnaissance des compétences dans le cas d'employés qui n'ont, par exemple, pas leur secondaire 5, mais qui ont 20 ans d'expérience.