Le premier ministre François Legault en a surpris plus d'un, mercredi, lors d'un point de presse, quand il s'est défendu d'être malhonnête.
Le premier ministre soulignait ainsi que - contrairement à ce que soutient Pascal Paradis, le candidat du Parti québécois dans la circonscription de Jean-Talon - jamais l'engagement du troisième lien n'a été mis sur la glace avant l'élection générale d'octobre 2022.
L'analyste politique Philippe Léger revient sur le sujet au micro de Luc Ferrandez.
«Est-ce que c'est véritablement quelque chose que l'on devrait chroniquer? Un PM qui se défend de ne pas mentir, c'est comme le lever du soleil: ça arrive chaque matin, chaque jour. Est-ce qu'il y a quelque chose de nouveau ici?»
Et plus Philippe Léger y réfléchissait, plus il voyait une raison de cette sortie.
«On perçoit François Legault comme authentique, capable de revenir sur ses décisions, capable de s'excuser, ce qui n'est pas le cas de tous les politiciens. Mais là, avec le dossier du troisième lien, même si le gouvernement a reculé, on a cette perception qu'on a été dupés, que la CAQ s'est présentée en élection avec un projet dont elle ne croyait pas.»
On écoute l'analyse de Philippe Léger...
