Paul est le personnage fétiche de Michel Rabagliati qui a connu une foule d'aventures depuis près de 25 ans.
Mais pour son nouvel ouvrage, Rabagliati modifie un peu la donne. Premièrement, il ne s'agit pas d'une bande dessinée, mais d'un roman illustré. L'auteur n'aime pas l'appellation «roman graphique» calquée sur celle des «graphic novels» inventée pour distinguer le format dans le monde des comics books américains.
Puis, pour la première fois, le prénom de Paul n'apparaît pas dans le titre du livre qui s'intitule Rose à l'île.
«J'ai enlevé les phylactères, j'ai enlevé les cadres, mais ça reste un roman abondamment illustré. Il y a 225 illustrations sur 256 pages.»
L'histoire est celle de Rabagliati et de sa fille Rose.
«C'est une histoire assez douce. C'est un résumé, peut-être, de nos quatre ou cinq années où moi et ma fille, on louait des petits chalets. C'était le moment de l'année où je l'avais avec moi. Je suis séparé depuis longtemps.»
On écoute Michel Rabagliati...