La défense, dans le cas du drame de la garderie à Sainte-Rose, attend toujours des éléments de preuve. Pourquoi est-ce si long?
Nicole Gibeault, juge retraitée de la Cour du Québec, aborde le sujet, mardi, à l'émission Sans réserve.
«Si c'était si simple que ça, il n'y aurait jamais de discussion sur les délais, il n'y aurait jamais de discussion sur la preuve et les procès se dérouleraient en 24h. Mais ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Chaque élément de preuve, que ce soit pour l'état mental, que ce soit physique, médico-légal, autopsie, etc, tout doit être démontré clairement devant un jury. Et cette preuve-là, c'est ça la divulgation.»
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