Le collectif Pas une mort de plus demande aux parents, enfants et citoyens de «se bricoler» un petit panneau jaune et de l’afficher lors de la rentrée scolaire pour appuyer les revendications de mesures plus importantes concernant la sécurité routière aux abords des écoles.
Alexandra Deschênes, la porte parole du mouvement, brosse le portrait de leur revendication, lundi, au micro de Luc Ferrandez.
«On pense qu'il faut absolument qu'il y ait plus d'imputabilité en matière de sécurité routière. On semble reporter le fardeau de notre sécurité sur les épaules de chaque personne qui traverse la rue alors que bien souvent, les aménagements ne sont absolument pas optimaux.»
Elle mentionne à cet effet l'absence de trottoirs, les délais trop courts pour traverser et les voies trop larges, «qui invitent les voitures à ne pas respecter les limites de vitesse.»
«Les solutions, elles existent, les experts les connaissent. On demande aux politiciens et aux concepteurs routiers de faire leurs devoirs et d'assurer la sécurité» souligne t-elle.