À une semaine de la rentrée scolaire, la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE) estime que 2000 postes à temps plein et 3000 postes à temps partiel restent à combler.
C’est ce qu’on apprend dans un article de Marie-Eve Cousineau publié vendredi dans Le Devoir.
Il y a aussi un manque de 54 postes de direction, 1440 techniciens en éducation spécialisée, 1608 éducateurs en service de garde et 912 psychorééducateurs, orthophonistes et psychologues.
Quelles sont les solutions pour que nos jeunes soient bien encadrés cette année?
Écoutez Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec, à l’émission de Luc Ferrandez, lundi.
«On rentre dans le mur de quelque chose qui était annoncé depuis les 20 dernières années. C’est un peu ça la frustration. Cela dit, on est prêts à travailler sur du court terme. C’est correct. On est obligés de le faire. Mais, il ne faut pas se mettre la tête dans le sable et prévoir le futur. Le ministre Bernard Drainville n’est pas coupable des décisions politiques du passé. Mais, il va tracer la ligne pour l’avenir…»