Pourquoi l’Arabie saoudite gagnera? C’est le titre de la chronique d’Alexandre Pratt publiée dans La Presse mercredi matin. Selon lui, l’Arabie saoudite tente de se positionner sur la scène internationale.
Écoutez-le en discuter avec l'animateur Patrick Lagacé.
Il y a 10 jours, le pays a même organisé un sommet sur la guerre en Ukraine. Des représentants d'une quarantaine de pays, dont la Chine, l'Inde, les États-Unis et l'Ukraine, ont participé à ce sommet. La Russie n’était pas invitée.
Rappelons que le régime saoudien vient aussi de signer un contrat très lucratif avec la dernière vedette du soccer, Neymar.
«Tout est politique dans la vie et surtout, je dirais surtout dans le sport, surtout quand c'est international. Et on en a un exemple ces jours-ci, alors que l'Arabie saoudite, qui est une dictature sanguinaire, a besoin de refaire son image. Et une des façons de refaire l'image, c'est d'utiliser le sport comme levier.»
Selon le chroniqueur Alexandre Pratt, «40 joueurs des principaux championnats d'Europe ont quitté pour l'Arabie saoudite dans les trois ou quatre dernières semaines pour des salaires absolument faramineux.»
Écoutez aussi Thomas Juneau, professeur agrégé à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa et spécialiste de l’Iran et du Moyen-Orient.
Il explique qui est Mohammed ben Salmane, le prince héritier à la tête du pays.
«L'Arabie Saoudite, c'est une des dictatures les plus brutales au monde. C'est un système très autoritaire. Il n'y a aucun espace pour la contestation politique. Toute dissidence va en prison de façon presque automatique.»