Trois médecins du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec ont écrit une lettre pour souligner comment la pénurie des technologistes en laboratoire pourrait affecter les soins dans les urgences et les chirurgies dans les hôpitaux.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Louis Lacroix par le Dr Olivier Larochelle, médecin du service d’hématologie-oncologie de l'hôpital l’Enfant-Jésus (CHU de Québec). Celui-ci est signataire de la lettre.
«Les technologistes de laboratoire réalisent les analyses dont on a besoin à l’hôpital, dont l’analyse du foie, du rein… Ils procèdent à la caractérisation du sang. Ce sont des gens dans l’ombre, mais qui sont essentiels au bon fonctionnement d’un centre hospitalier. Ils permettent aux médecins de poser le bon diagnostic pour un patient.»
M. Larochelle affirme que le tiers des postes de technologistes est à combler.
«Il faut revaloriser cette profession pour encourager les gens à travailler comme technologiste: il faut améliorer les conditions de travail et le salaire. Par ailleurs, on doit absolument automatiser ce qui est possible. […] Autrement, il y aura des conséquences cliniques…»
Au sommet de l'échelle salariale, un technologiste gagne 35 dollars l'heure.