Inventaire des chantiers routiers où il ne se passe absolument rien… Est-ce vrai et quelles sont les raisons?
À l’émission de Marie-Eve Tremblay, écoutez Pierre Olivier, animateur à Radio Circulation, ainsi que Jean-François Dionne, président de l'Association des travailleurs en signalisation routière du Québec.
«On sait difficilement ce qui se passe sous la rue ou l’autoroute. Parfois, des véhicules ou des camions sont interdits, car on fait des travaux sous un pont. C’est le cas du pont Papineau-Leblanc, entre Laval et Montréal. La voie gauche est interdite aux voitures et le pont est interdit aux véhicules lourds depuis plusieurs mois. On ne voit pas les travailleurs, mais ils sont là. Cela dit, des cônes orange se retrouvent souvent sur le bord de la route… Certains chantiers sont oubliés par des entrepreneurs.»
«Des chantiers sur lesquels il ne se passe rien, ça peut arriver, mais c’est rare. Parce que l’entrepreneur doit demander un permis à la ville pour entraver la voie. Il paye aussi un permis. N’oubliez pas qu’on n’installe pas des cônes inutilement. Ça prend des plans faits par un ingénieur. Ça prend aussi un bon de commande.»