Si les habitudes des consommateurs ont changé avec l'arrivée du commerce en ligne, les politiques de retours des entreprises, elles aussi, se modifient avec le temps.
Comme consommateur, avez-vous l’habitude de retourner vos achats?
C'est la question que pose l'animatrice Marie-Ève Tremblay à ses auditeurs. Afin de discuter de la situation, elle s'entretient avec François Roberge, le président de l'entreprise La Vie en Rose.
Essentiellement, pourquoi certaines entreprises facturent désormais des frais pour les retours de marchandises?
«C'est une question de rentabilité. En passant, nous, à La Vie en Rose, on a toujours expédié gratuitement pour un certain volume, mais on a toujours chargé les frais pour les retours. Aujourd'hui, le coût de transport, c'est rendu de 10 à 11 dollars l'envoi. C'est certain que l'on regarde les coûts pour la rentabilité.»
Le «bracketing»
Les situations varient d'une entreprise à l'autre, bien sûr, mais dans l'industrie du vêtement, il n'est pas rare de voir les consommateurs passer des commandes trop volumineuses afin d'essayer les vêtements à domicile, quitte à renvoyer une partie des produits à l'entreprise par la suite. Une pratique nommée «bracketing» chez nos voisons du Sud.
«On le voit beaucoup aux États-Unis et ça commence à se faire sentir ici. Les gens vont commander dans le même modèle, la même couleur, le small, le medium et le large. À la maison, ils vont essayer les trois grandeurs, ils vont garder celle qui leur fait bien et ils vont retourner les deux autres. Le défi qu'on a, c'est que pendant 30 jours, on n'a pas l'inventaire des autres grandeurs pour les vendre à d'autres clients.»
On écoute François Roberge et la tribune téléphonique...