Au lendemain des Grands Feux magogois de vendredi, des équipes de nettoyages de l’entreprise Plongée TME ratissent les berges et les profondeurs du lac Memphrémagog afin de récupérer tous les débris des feux d’artifice.
Pour en discuter, l’animateur Louis Lacroix reçoit André Beaulieu, le cofondateur de Service Travaux Marin de l'Estrie.
Est-ce que ça fait beaucoup de résidus dans l'eau des feux d'artifice?
«Il y a beaucoup de données, telles, le vent, la proximité des berges ou la quantité de feux tirés qui vont déterminer la quantité de résidus qui peuvent tomber à l'eau», explique M. Beaulieu.
«Ceux de Magog, il y avait un fort vent de l'est, donc il y en a énormément qui sont retombés directement sur la terre, qui ont été récupérés par d'autres bénévoles à ce moment. Mais, si on calcule, c'est à peu près l'équivalent de quatre terrains de football, hier, qui ont été ratissés.»
Un feu d'artifice est généralement constitué d'une boule de carton qui, une fois explosée, se sépare en deux. Les matériaux amassés sont donc du carton.
Il ajoute que ce sont plutôt les plaisanciers qui se laissent traîner.
«Je vous dirais que 90 % des résidus retrouvés, c'est plus de la part des plaisanciers, des bouteilles, des petits pots de crème, des morceaux d'acier et je ne comprends carrément pas ce que ça pouvait faire là. Mais bon.»
Rappelons que les feux d'artifice ont beaucoup évolué dans les dernières années et que de nouvelles normes ont été instaurées.
