L’UQAM vient d'obtenir un financement de 3,6 millions de dollars sur cinq ans pour mieux anticiper les conditions extrêmes associées aux aléas hydrométéorologiques.
On parle notamment des grandes quantités de pluie tombées subitement, des déluges, du verglas, des fortes tempêtes et des tornades.
Ces phénomènes météorologiques ont évidemment des impacts sur les infrastructures hydroélectriques et minières au Québec.
Écoutez Philippe Gachon, professeur au département de géographie et chercheur au Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale de l’UQAM.
«Ce projet est une initiative d’Hydro-Québec, qui est venu nous voir il y a deux ans. Cela s’inscrit dans un plan stratégique pour s’adapter aux changements climatiques. C’est pour voir comment Hydro-Québec [et les mines peuvent] améliorer des choses vis-à-vis les vents violents, les pluies intenses et le verglas. [...] On doit développer des outils de prévisions météorologiques pour des échelles de plus en plus précises.»