L’entente qui forcera l’archidiocèse de Montréal à dédommager de 14,8 millions de dollars les victimes d’agressions sexuelles par des membres de l’église montréalaise a été entérinée mercredi par un juge de la Cour supérieure.
Une soixantaine de personnes font partie du recours, pour l'instant.
Les victimes ont jusqu’au 22 octobre pour s’inscrire à l’action collective.
À l'émission Puisqu'il faut se lever, jeudi, Me Alain Arsenault, avocat de la firme Arsenault Dufresne Wee, affirme que si le nombre de plaignants est de beaucoup supérieur, l'entente prévoit une bonification de la somme.
«Le montant individuel n'est pas encore déterminé. Tout dépendra du nombre exact de victimes qui seront inscrites le 22 octobre. 14,8 millions de dollars, c'est de base.»
Par ailleurs, le spécialiste des affaires religieuses, Alain Pronkin, affirme que cette décision juridique envers un diocèse est une première dans l'histoire du Québec.