Le patronat et les syndiqués du cimetière Notre-Dame-des-Neiges de Montréal en sont venus à une entente de principe acceptée à 83%, ce qui met fin à un conflit de travail qui durait depuis plusieurs mois.
Par voie de communiqué, la Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal, qui gère le cimetière, a partagé sa satisfaction au sujet de l’accord. Elle a aussi offert des excuses à l’endroit des familles affectées qui n’ont pu vivre leur deuil dans la quiétude, puisque bien des dépouilles n'ont pas pu être enterrées ces derniers mois.
À l’émission de Louis Lacroix, vendredi, écoutez les explications de Patrick Chartrand, qui souligne que d'autres travailleurs sont toujours en grève.
«Le conflit de travail est effectivement terminé pour les employés d'entretien, mais les employés de bureau n'ont toujours pas réussi à s'entendre avec l'employeur. Ils sont toujours en grève. On a besoin d'eux pour servir les familles adéquatement. [...] J'imagine qu'on aura besoin de plusieurs semaines afin de permettre un accès sécuritaire dans le cimetière. Certaines sections sont désatreuses. Énormément de branches cassées sont au sol (causée par la plus récente tempête de verglas) et des pierres tombales sont tombées. Le gazon est extrêmement long aussi.»
Les employés dédiés à l'entretien du cimetière commenceront le travail lundi.
M. Chartrand indique que l'intervention du ministre du Travail, Jean Boulet, n'a pas changé les négociations de manière décisive, mais elle a néanmoins favorisé la finalisation de l'entente de principe.
