Un groupe d’entreprises de l’industrie forestière demande de nouveau aux premiers ministres du Canada et du Québec d’aider l’ensemble des travailleurs et des entrepreneurs.
Le Devoir nous apprend que l'Association québécoise des entrepreneurs forestiers réclame une rencontre d'urgence avec ceux-ci. Des lettres leur ont été envoyées le 3 juillet et elles demeurent, pour l'instant, sans réponse.
Rappelons que des incendies ont décimé des millions d'hectares de la forêt québécoise.
C’est au cours d’une conférence de presse à Roberval, mercredi, que des représentants du secteur se sont adressés aux dirigeants politiques.
Au micro de Louis Lacroix, jeudi matin, écoutez Stéphane Gagnon, président de la Fédération québécoise des coopératives forestières et directeur général de la Coopérative forestière de Girardville au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Ce dernier souligne que les opérations ont recommencé depuis environ une semaine. Or, plusieurs incendies sévissent encore sur le territoire québécois, ce qui limite le travail des employés de plusieurs entreprises forestières.
«On n'a pas accès à tous les terrains qu'on doit normalement exploiter. On est à environ 80 pour cent. En plus, on a dû déplacer des travailleurs en forêt. [...] On a manqué 3-4 semaines d'exploitation. C'est [dur] pour les employés et les entrepreneurs. Et les mesures ne correspondent pas tout à fait à nos besoins. Il y a urgence.»
Par ailleurs, les travailleurs forestiers étant des travailleurs saisonniers, ils ne peuvent pas se qualifier pour recevoir de l'assurance-emploi.
Ils demandent notamment au gouvernement fédéral que la période d'admissibilité soit réévaluée.
Au Québec, 3400 travailleurs occupent un emploi saisonnier dans l’industrie, selon la Presse Canadienne.