Des milliers de fausses pièces de 2 $ canadiens vendues sur internet pour quelques sous ont été saisies par les autorités policières à Sorel.
Cette histoire est relatée par le journaliste de La Presse, Vincent Larouche, dans un article publié mercredi matin.
Le Québécois Jean-François Généreux, a acquis plus de 26 500 pièces de 2 $ sur un site web transactionnel chinois. Ce faux-monnayeur s’est fait prendre par l’Agence des services frontaliers du Canada, qui a contacté la Gendarmerie royale du Canada.
Quand un colis est arrivé par UPS, en janvier, il a été intercepté à la douane. Il y avait à l’intérieur 12 000 fausses pièces.
C’est sur le site internet du géant chinois Alibaba que le Québécois a fait les transactions. Les producteurs, eux, demeurent intouchables au dire du journaliste.
Notons que Jean-François Généreux avait des antécédents judiciaires.
«Des experts de la monnaie m’ont dit que c’est un problème depuis quelques années [au Canada]. C’est difficile, car quand on fait disparaître un vendeur, un autre apparaît sur Internet. En Chine, les autorités ne semblent pas en faire une priorité. [...] Une perquisition a été faite à Sorel en vertu de la loi des douanes. La peine pour avoir importé du matériel illicite est moins sérieuse qu'une accusation criminelle de contrefaçon ou d'usage de monnaie contrefaite, qui peut aller jusqu'à 14 ans de prison.»
Écoutez l'intégralité de cette entrevue menée par l'animateur Louis Lacroix, mercredi matin.