Le ministre du Travail, Jean Boulet, dit mettre de la pression pour qu'une entente survienne dans le conflit de travail qui implique Réseau de transport de la capitale à Québec.
Écoutez-le discuter de ce différend avec l'animateur du 98.5 Louis Lacroix, mardi matin.
Il ajoute qu'il n'est pas question de retirer le droit de grève aux chauffeurs d'autobus, qui entrent dans leur quatrième journée de débrayage.
Aucun service essentiel n’est assuré puisque le Tribunal administratif du travail juge que la santé et la sécurité du public ne sont pas mises à risque.
«Cela crée énormément de désagréments et d'ennuis, mais le droit de grève est reconnu [...]. On ne peut pas le restreindre de manière injustifiable et inacceptable.»
Festival d'été: les voies des autobus pour les taxis?
Alors que les chauffeurs d'autobus du Réseau de transport de la capitale à Québec entrent dans leur quatrième journée de débrayage, aucun service essentiel n’est assuré puisque le tribunal administratif du travail juge que la santé et la sécurité du public ne sont pas mises à risque.
Avec l'affluence prévue au festival d'été de Québec, les déplacements s'annoncent très difficiles.
Plusieurs croient que les voies réservées aux autobus devraient maintenant l'être pour les taxis.
«C'est une question de sécurité publique. Quand 200 000 personnes vont sortir des Plaines d'Abraham, plus de la moitié vont se déplacer en taxi parce qu'il n'y aura pas de RTC et on n'est pas capable d'aller les chercher. Ça va même devenir dangeureux pour les policiers de gérer la foule.»
