La construction de logements neufs est insuffisante pour remédier à la crise qui frappe aujourd’hui deux villes sur trois au Québec.
C’est ce qu'affirme l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) qui explique que la réglementation déficiente et le manque de logements sans but lucratif sont les véritables causes de la crise que connaît le Québec depuis cinq ans.
Écoutez Guillaume Hébert, chercheur à l'IRIS, au micro de Louis Lacroix.
«C'est une augmentation du roulement de locataires. Ça va faire davantage d'augmentation de loyers qui suivent ces pourcentages-là qui sont plus élevés parce que les prix des loyers sur le marché présentement sont beaucoup plus élevés.»
Selon l'IRIS, le projet de loi 31, qui retirera aux locataires la possibilité de céder leur bail à d’autres locataires, va aggraver la crise d’abordabilité.
La proportion de municipalités de 10 000 habitants et plus dont le taux d’inoccupation se trouve désormais sous la barre du 1 % a grimpé de 50 % à 71 % depuis un an.