Selon un article du quotidien Le Devoir, les apiculteurs vendraient leur pot de miel à perte au Québec.
Écoutez le président du comité de Montérégie des Apiculteurs et apicultrices du Québec et propriétaire de La miellerie du petit Bulldog, Alexandre Mainville, discuter avec Louis Lacroix des pertes que subissent les producteurs de miel québécois depuis quelques années.
«À l'automne, il faut nourrir les abeilles pour qu'elles puissent passer l'hiver. Nos abeilles ne sont pas locales, ce sont des abeilles importées. Donc pour passer l'hiver, chaque ruche a besoin d'à peu près 30 kilos de sucre chacune.»
Il explique que le sucre qui doit être donné aux abeilles pour leur permettre de réchauffer la reine au cours des périodes froides engendre des coûts qui mettent souvent le secteur en péril.
«Je ne connais pas un apiculteur au Québec qui vit seulement avec la vente du miel.»