Les dégâts considérables causés par la crue remettent de l'avant l'adaptation aux changements climatiques.
Pour les analystes politiques Louis Lacroix et Philippe Léger, il n'y a aucun doute que les municipalités vont demander au gouvernement un coup de pouce financier majeur pour mettre à jour certaines infrastructures.
«Les routes, l'érosion des berges, les systèmes d'aqueduc, d'égouts, etc. Ça va leur coûter deux milliards$ par année, au total. On voit tout de suite qu'il va y avoir une confrontation là-dessus. François Legault a déjà dit qu'il était ouvert à augmenter la part du gouvernement du Québec quant à l'adaptation aux changements climatiques, mais ça va être l'enjeu des prochaines années.»
Il s'agit d'un sentiment partagé par Philippe Léger qui met en lumière l'étendue des travaux potentiels à venir.
«Le ministre des Transports du Québec juge qu'il y a 273 segments de route qui sont vulnérables au Québec. Principalement autour de la route 132 et de la route 138. Pour la 132, dans le bout du Bas-Saint-Laurent, il y a 88 kilomètres de route menacés par les changements climatiques».
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